Que faire, quand on a son Avenir derrière soi ?
Eh bien : reculer de quelques pas ou de quelques ans, pour le retrouver devant soi…
Il n’y a plus alors qu’à revivre son passé sur le mode du futur.
Revenir en avant, voilà le seul vrai progressisme aujourd’hui ! Qu’il s’agisse d’une personne ou d’une société, tout est possible — aussi bien changer d’avenir que recopier son destin, au cas où l’on préfère que ce qui fut soit encore.
Telle est l’aventure que va tenter le héros de la chronique de cet été, Georges Mapon, un de mes amis que j’ai fréquenté il y a 45 ans environ, et dont le nom présente l’étrange caractéristique de commencer par le préfixe « Ma- » et de finir par la rime « -on ».
À vrai dire, en se livrant à cette entreprise, notre personnage n’en est pas à son premier coup d’éclat. Il avait déjà en effet, lorsque je l’ai connu, programmé son futur en le racontant au passé, pour éprouver les quêtes et conquêtes de sa vie sans avoir à en subir les pesanteurs et désillusions.
Cela avait donné lieu à un récit antérieur, narré comme un passé futur déjà révolu, dont vous avez peut-être alors eu connaissance du titre :
Il va de soi qu’à l’échelle géologique, ce passé récent fut si bref qu’il ne fut guère très différent de ce qu’il présentait comme son avenir. L’enjeu consistera donc, pour l’amateur d’histoire qui se souvient, à traquer dans la narration du président les équivalences qui pourraient se manifester entre les réalités de sa prophétie auto-réalisatrice de 1973 et les données factuelles de son récit rétroactif de l’été 2018...
C’est pourquoi aussi, tout le monde n’ayant pas pu profiter des émotions et hauts faits de cette histoire, nous avons pensé utile, et peut-être agréable, de la mettre à la disposition de l’immense majorité des fidèles de l’AFBH, gratuitement bien sûr, en une quinzaine de feuilletons, à partir de ce 21 juin qui pourrait faire date…
(à suivre, chaque semaine de l'été)
Le Songeur (21-06-2018)
(Jeudi du Songeur suivant (177) : « POURQUOI JE NE SUIS PAS FÉMINISTE » )
(Jeudi du Songeur précédent (175) : « POURQUOI JE SUIS FÉMINISTE » )