Dans le Chenil si doux
Dont tu es la maîtresse
Je suis le tendre époux
Épris de tes caresses
Gentiment je me presse,
Tout contre tes genoux
Et souvent même, un os demi-rongé à la bouche,
Je me love au creux de ta couche
Si maintenant je n’aboie plus,
Je trotte encore en pardessus :
De nos jours, pour imposer son ordre
Il n’est plus besoin de mordre
Je ne suis rien d’autre, après tout,
Obéissant sans cesse,
Qu’un doux Mari Toutou
Qui tient sa Femme en laisse*…
Le Songeur (22-10-2020)
* Note érudite. Le script de ce mot n’étant guère lisible dans le manuscrit, il semble bien que l’auteur ait d’abord écrit « liesse »…
(Jeudi du Songeur suivant (242) : « De l’Injustice » )
(Jeudi du Songeur précédent (240) :
« Intervention de François Brune : VIOLENCE DE L’IDÉOLOGIE PUBLICITAIRE » )