Après plusieurs chroniques intenses, depuis notre Rentrée 2020, nous avons bien senti, parmi nos abonnés un certain remuement dans les rangs. À l’évidence, un besoin de récréation audiovisuelle se manifestait. Aussi nous a-t-il paru judicieux de vous proposer ce matin quelques extraits d’une intervention de François Brune le 16-11-2014 dont l’enregistrement a été miraculeusement sauvegardé par notre ami Jean Depaix.
*
[Pour bien vous faire entrer dans l’événement, précisons que cet exposé n’a pas eu lieu dans des conditions très confortables pour l’orateur. Pas de pupitre où poser les notes et le plan de l’exposé ; pas de micro ; nécessité, lorsqu’il devait accéder à ses documents, de franchir la partie du public qui se trouvait directement assise sur le sol…
Au moment où commencent les extraits que voici, l’intervenant vient de rappeler que la violence du discours publicitaire s’opère doublement :
- D’abord, au plan quantitatif, par la place dominante que ce discours continuel prend dans l’espace public : pour bien coloniser les esprits, il faut coloniser les territoires où ceux-ci sont parqués – les médias ;
-Ensuite, au plan qualitatif, par les cinq niveaux auxquels s’exerce son influence : addiction des gens à l’acte d’achat ; formatage de conduites de consommation mimétiques ; imposition d’un modèle de bonheur conforme ; confusion permanente entre « communication » et propagande ; et, pour finir, pédagogie d’une soumission au degré zéro de la pensée.
C’est cet aspect qualitatif que l’auteur développe sous vos yeux en déambulant de long en large…
Le Webmaster (15-10-2020) .]
*
(Jeudi du Songeur suivant (241) : « FÉMINISME ET CONJUGALITÉ » )
(Jeudi du Songeur précédent (239) : « L’ENNUI DE LA PERFECTION » )